Patrimoine, culture et tourisme

Trébons est un petit village de la haute vallée de l'Adour connu pour sa culture ancienne d'une variété d'oignon à la saveur douce et au bulbe allongé.

Superficie 10,2 km²

Altitude minimum 456 m

Altitude maximum 773 m

Population au 1er janvier 2017  : 744 habitants.

Photos de la vie quotidienne d'autrefois.

Quelques vues de Trébons.

L'oignon de Trébons est une variété ancienne à la saveur douce et sucrée, issue d'une tradition locale ancienne sur un territoire unique : la Bigorre. Produit intimement lié au terroir, il doit ses caractéristiques gustatives aux riches limons de la vallée de l'Adour. Sur le point de disparaître dans les années 1990, une initiative locale est lancée au début des années 2000, pour le préserver.

La Chapelle de Hourcadère

- La Cabane d' Ouscade

- La Cabane de Culentous, malheureusement détruite par un incendie.

 - Le peintre et graveur : Jacques BASEILHAC

Né à Trébons en 1874 et mort à Savigny-sur-Orge en 1903.

Il a illustré, notamment, un numéro de la revue l'Assiette au Beurre, revue satirique de" La Belle Epoque", parue le 18 octobre 1902 : Les Gueux, d'après la chanson des gueux de Jean Richepin.

- Le poète : Joseph POMES

Né à Trébons le 9 septembre 1883 et mort en 1928.

Jeune poète bigourdan talentueux, un des plus célèbres élèves et instituteur de l'école de Trébons qui porte son nom.

Bibliographie :

- Albert (Editions Figuières, Paris 1919)

- La mousse du rocher (Editions Fauconnier, Paris 1921)

- Le bouquet d'immortelles (Imprimerie Péré, Bagnères de Bigorre 1922)

- Les cahiers d'un poète (Imprimerie Péré, Bagnères de Bigorre 1924)

- Le leg de la flûte (Editions Chiberre, Paris 1925)

- Le banc de pierre (Mercure de France, Paris 1927)

- Le Père PEYRIGUERE

Albert Peyriguère est né à Trébons le 28 septembre 1883. Il entre au séminaire à Bordeaux où il est ordonné prêtre le 8 décembre 1906. Licencié en lettres, professeur au petit séminaire, il a une conduite exemplaire pendant la guerre de 1914-1918, ce qui lui vaut la médaille militaire et la croix de guerre avec quatre citations. Il termine la guerre au Val de Grace.

C'est en Tunisie, alors qu'il est curé de Hammanet qu'il découvre le père Foucauld, grâce au livre d'Hervé Bazin. En 1927 le Père Peyriguère débarque au Maroc. En pleine épidémie de typhus, il fonde la mission de Taroudant. Lui-même est atteint très gravement. Enfin, en juillet 1928 il s'installe définitivement à El-Kbab, au milieu d'une tribu berbère du Moyen-Atlas.

Très vite il ouvre un dispensaire où les malades se pressent en foules. Il distribue vêtements et nourriture à tous les nécessiteux qui viennt frapper à sa porte. Mais ce qui a conquis les populations, ce n'est pas seulement la bienfaisance, c'est aussi son indépendance farouche vis-à-vis des autorités du protectorat et ses exigences de justice.

Le Père Peyriguère meurt le 26 avril 1959 à Casablanca.

- Le Docteur Joseph BRAU

Consulter la rubrique Cérémonie du 11 avril 2015.